COMPTE RENDU DE LA PREMIERE COORDINATION LYCEENE NATIONALE DU 8/12/07 SE TENANT A MONTPELLIER AU SALON DU BELVEDERE : Ordre du jour :1 / Point sur l’actualité.
2/ Etablir les revendications communes à tout les lycées.
3/ Situation du mouvement.
4/ Point sur la répression.
5/ Action et mobilisation
6/ Prochaine coordination nationale ?
Environ 500 lycées sont mobilisés en France, d’après un constat dur à établir du à la désinformation que notre mouvement subit depuis son début. De plus les chiffres restent flous, par la distinction des lycées bloqués ou mobilisés.
Lycées représenter physiquement à la coordination : 28 situés au niveau régional du Languedoc-Roussillon.
Lycées ayant collaboré et approuvé les décisions de cette coordination par téléphone : une trentaine situés à Toulouse, Aix, Marseille et Nantes.
NOS REVENDICATIONS :NON A LA CASSE GENERALE DU SERVICE PUBLIC :*Abrogation de la Loi Relative à l’Autonomie des Universités (première de 8 réformes concernant le système éducatif).
*Contre la réforme des BAC professionnels (suppression des B.E.P).
*Contre le désengagement progressif de l’état dans l’éduction nationale (hausse des budgets pour les moyens pédagogiques et pour l’orientation)
*Contre la supréssion des 11 200 postes de la rentrée 2008
*Contre la supréssion progressive de la carte scolaire.
*Cette coordination annonce son inquiétude face a la future réforme découlant du rapport Darcos (refonte des filières générales…).
SITUATIONS CRITIQUES DU MOUVEMENT : dans chaque ville présente physiquement ou non et un peu partout en France nous constatons ou plutôt nous déplorons un essoufflement, du encore à la désinformation des médias face à ce mouvement et à la répression policière de plus en plus conséquentes et violentes, ainsi qu’à la répression administrative exercée par les inspections d’académies, donc par les proviseurs. DEUX solutions se sont alors posés : soit la radicalisation du mouvement en sachant que les vacances de noël arrive bientôt, soit un arrêt momentané des blocages et autres formes d’actions sans toutes fois arrêter la mobilisation et la diffusion de l’information. Le mouvement s’essouffle, les vacances de noël arrive d’ici peu, le gouvernement n’a montré aucun signe face à notre contestation et une autre réforme autant affreuse que la L.R.U arrive en Janvier. Pour toutes ces raisons nous avons plutôt opté pour la deuxième solution qui nous permettrait aussi de repartir en janvier un peu plus solide au niveau nationale. Les syndicats des profs annoncent aussi qu’ils partiront sûrement en grève en janvier.
UNE REPRESSION QUOTIDIENNE ET VIOLENTE : dans n’importes quelles régions, les académies ont eus pour injonction de débloquer tout les lycées et d’interdire toutes assemblées générales ou pire encore toutes réunions d’informations. Afin d’obéir à ces ordres la solution utilisée dans la plus part des cas, a été l’appel aux interventions des forces de l’ordre. Cette solution à donc susciter de nombreux affrontements et de nombreuses violences. Des situations dont les médias s’emparent afin de nous faire passer pour des casseurs et des petits méchants révolutionnaires. Mais par contre lorsqu’il s’agit de remettre en question le rôle des forces de l’ordre ce n’est pas la même chose ! Souvenez-vous du cas du lycéen de Nantes qui s’est fait tiré dessus à bout portant par un C.R.S à l’aide d’un flash bal, et qui ainsi a perdu un oeil. L’information est-elle passée au niveau national ? Des dizaines d’interpellations se sont déroulés sans aucuns motifs valables si ce n’est d’être un opposant qui voudrait exprimer son mécontentement face à un gouvernement répressif.
La répression administrative existe aussi autant, des dizaines d’éclusions sont aujourd’hui recensés, des menaces directes sont faites aux organisateurs des mouvement dans l’enceinte des établissements (menace d’exclusion, menace au niveau de l’orientation de ces élèves, convocation des parents d’élèves…)
Nous en arrivons alors au fait qu’il existe un réel désir de faire taire notre mouvement, par une répression vicieuse ou encore violente. Nous appelons alors à l’arrêt immédiat de toutes les formes de répression, et rappelons que nous sommes dans un mouvement pacifique.
C’est d’ailleurs cette répression samplifiant de jour en jour qui nous a montré l’urgence de tenter de créer une coordination nationale des lycéens afin d’être réunis et non plus isoler chacun dans nos régions, ce qui permet d’avoir plus de poids et de nous faire entendre. Cette urgence n’a pas donc pue permettre à beaucoup de représentants de venir à cette coordination que l’on pourrait qualifier de pré coordination national.
ACTIONS ET MOBILISATIONS : cette coordination appelle à deux grandes journée de mobilisation :
Le
MARDI 11 DECEMBRE : manifestation lycéenne (et étudiante en fonction de leurs situations).
Le
JEUDI 13 DECEMBRE : journée de mobilisation et d’actions (à décider au niveau local)
PROCHAINE COORDINATION NATIONALE LYCENNE : en dépits de toutes autres propositions pour accueillir la prochaine coordination dues aux manque de contact et à des situations instables dans certaines villes, il a été décider qu’elle se retiendrait à Montpellier le
SAMEDI 15 DECEMBRE afin de ne pas laisser passer les vacances de noël et de rester sur la voie sur laquelle nous sommes lancés. Le lieu n’est pas encore préciser et sera annoncer prochainement.
Nous appelons tous les lycées à nous contacter afin que cette coordination puisse être représentative. Nous appelons aussi à l’aide afin d’organiser cet événement qui n’est pas une tâche facile… Contacts etc …
Adresse mail :
lyceen_coord@hotmail.fr [Ecrit par Annabelle, de Montpellier]